Tu es la corde de mon cœur, La pulsation des guitares. Tu es le rêve de tout arbre, Le vert feuillage de mes nuits. Tu es la Rome du silence, Mon soleil tombé du forum. Tu es l’ombre du Duomo, L’autre ville entre chien et loup. Tu es le feulement des toits, La
Monthjuillet 1995
Notre finitude
Entre notre courage et notre désespoir, Entre nos crimes et nos tristes servitudes, A chaque pulsation de notre provisoire Artère s’élabore notre finitude. Atrides, c’est encor hier que nous mourrons. Entre nos rires et nos plaintes invariables, Notre jeune saison et l’hiver faiblissant, – Pourtant l’infini est-il souvent périssable ? – Nous portons notre mort