Myriade de milliards de miettes Et de pollutions humaines Voyageant toute une vie Avant de tomber en neige Sur les squelettes des baleines, Le nouvel écosystème De nos rêves en quarantaine.
Pas besoin de bathyscaphe, De compter les atmosphères En libérant la pression, Pour voir descendre en spirale Ce grand voile de pourriture, La substance de nos regrets S’engloutir dans un secret.
Sourire en photosynthèse Dans la nuit défigurée, Murmure des saisons perdues Dans l’hébétude nucléaire, Ta bouche se pose comme une rime Inutile sur le pubis. La beauté dans les abysses.