C’est le printemps, Pablo !

C est le printemps PabloC’est le printemps, Pablo !
Texte : Florian Rudzinski
Illustration : Clotilde Perrin
BAYARD Presse, Tralalire n°76, mars 2007
Magazine pour les enfants de 2 à 5 ans.

Résumé :
Un ours sort de sa tannière le jour du printemps et va lui-même réveiller la Nature.

Petit historique :
– Mars 2006 : Cette histoire est tirée d’un fait réél. Par un beau matin gris de mars, j’emmène mon fiston à l’école maternelle. C’est le jour du Printemps. Il va pleuvoir. Cheminant, il s’étonne, puis se vexe : c’est le Printemps, mais il ne trouve aucune fleur le long des trottoirs ! J’avais là mon histoire… comment faire apparaître cette saison tant attendue ?
– Juin 2006, j’envoie ce texte pour Tralalire.
– Septembre 2006, Marie-Hélène Gros me demande de le retravailler plutôt en petite histoire (sur 6 pages au lieu de 10) en faisant ressortir l’enchaînement en collier des évènements. Elle me propose donc un découpage texte/image. Et me pousse aussi à aller plus loin dans le ton, « traduire cette montée d’exaltation de la nature et l’euphorie de l’ours au fur et à mesure que le printemps prend forme et que la nature se réveille. » Hum… en 3 lignes par scène ! En écrivant cette histoire avec une telle économie de moyens, j’ai l’impression d’être un marin qui met un bateau en bouteille.
– Octobre 2006, j’envoie des suggestions de texte et Clotilde Perrin ses premières images. Concernant les retouches de celles-ci, dans une première version, le ciel est jaune, ce qui, paradoxalement, n’apporte pas de chaleur. Garder un beau ciel bleu fait ressortir les rouges et les orangés sur la fin. L’illustration douce et tonique de Clotilde rend cette histoire vraiment rigolote et la sauve d’une certaine naïveté. Je n’avais pas prévu que ce serait aussi drôle. Je ne sais pas si les enfants saisiront le douzième degré de cette euphorie printanière, en tout cas, j’espère qu’il sentiront la bonne humeur qui l’embaume.

Commentaire de mon fiston : « Je croyais que le nours serait plus grand. C’est un enfant nours, mais j’aime bien quand même. Bon, maintenant je peux aller manger mon goûter ? »

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