Bijoux énamourés au velours de ta peau,
Laves du Paradis sans flamme ni lumière
Qui brillent dans tes yeux irisés de faisceaux,
Ta peine a la parure aux étoiles de pierre,
Couronnes bracelets boucles bagues anneaux,
Soleils fins que préfère à tout ton lamento.
Au-dessus des globes, par-delà l’univers
Bleu saphir, se trouvent les sphères de tes maux.
Du zénith au nadir, tu files les éclairs.
Pluies d’améthystes qu’engloutissent les flots,
Les sanglots dans ta chair, comme l’eau dans la terre,
Laissent un mystère aux tremblements du tonnerre.
La fièvre du rubis aux lèvres de l’ulcère
Nous promet encore des diamants lacrymaux,
Ornements d’entrelacs nés des rives amères,
Précieuses misères, matière du chaos,
Perles des océans descendant des paupières,
Bijoux énamourés au velours de ta peau.