Cachés dans un profond lagon,Emmurés dans un temple d’or,Masqués par la végétation,Enfouis sous un mètre de terre, Éclipsés parmi les étoiles… On passe à côté de trésorsSans même les apercevoir. Toi, je t’ai trouvée d’un regard.
CategoryContre la nuit (2010-…)
Phare
Ile des dangers, Tu portes secours Aux squelettes errants En te tenant droite En bordure du vide. Et proie des sirènes qui aboient la nuit, Et proie des murènes Qui dévorent tes nerfs Par intermittence, Tu ne peux pas fuir La faune virale De ta solitude. Et proie du silence Sortant des eaux
Secret
Quand je ne vois que toi. Dans l’ombre bleue des ruines, Sous la cape de feuilles D’un arbre et dans la mousse, Dans la brèche invisible. J’ai trouvé ta cachette, Petite fée insecte, Les revers noirs secrets De tes espoirs perdus. Ton regard se dérobe, Tes ailes se referment, Tu enterres ton
Signal
L’aurore s’agenouille Sur la berge du ciel Découvre sa poitrine Et pose sans parole Ses lèvres sur le monde Le feu de ses cheveux Berce au rythme des rides La folie des malheurs Que crachent les années Au front de notre idylle Écoute ma chérie Le cri interminable De l’âme de la nuit
Transylvania
Au-delà des forêts, Les loups attaquent la troïqua Qui emporte ta poisse Sous la pluie des balalaïkas Qui floutent tes grimaces. Ton sourire est si glace et ta peau est si neige Qu’aucun sylphe ni nain n’a la paume assez mousse Pour caresser tes rêves Comme je le ferai. Mais ton cœur est si
Orchidée
Orchidée nébuleuse, Déploie tes ailes d’or et de chauve-souris Hors de ta gaine d’ambre. Reprends ta trajectoire Aux pluies des rêveries. Essaime tes ténèbres, Fumées de cigarette. Aux lisières du jour Dans un nouveau vertige, Atténue la lumière Et entre dans ma chambre. Orchidée nébuleuse, Retraverse la mort et tes vertes prairies
Apparition
Tu me réveilles dans la nuit Et tu ne sais plus qui je suis Les nuages traversent tes yeux Tes yeux sont blancs comme la lune Le soleil flambe tes cheveux Tes cheveux s’envolent en plumes Les oiseaux chantent dans ta voix Ta voix serpente sous les arbres Les fleurs s’ouvrent entre tes doigts
Symptôme
Dis, tu m’oublies, parfois ? Tu t’enfuis loin de moi en pensées monotones. Tu quittes mon coma. Tu débranches ton clone. Tu voles en amazone sous un ciel d’anémones où tes doutes moutonnent. Tu t’en vas, tu t’en vas. Je ne pense qu’à toi. Je resserre mes doigts en douleur maximum. Je pétrie ton