Chambre d’outre-vie

Ta larme inconsolée

Roule au creux de ton cou.

 

Il n’a jamais été trop tôt

Pour notre amour et ses tourments.

De baiser en sanglot,

Je t’aime tout le temps.

 

Tu es mon ombre désirée

Qui de mon cœur ne se découd.

 

Entre des murs pelant de peur,

Avec nos rêves haletants,

Nous allons décroissant

En doubles de malheur.

 

De nous le drap joué

Jamais ne se décloue.

 

Nous battrons le pouls de nos nuits

Sous le plafond du long ennui.

Quand nous aurons vécu

Que saurons-nous de plus ?

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