La nuit s’endort sur ton corps nu
En nuées d’or et de prières inconnues.
Les montagnes broyées s’entortillent à tes pieds,
Les rivières de Suisse glissent sur tes cuisses,
Les forêts en feux caressent tes cheveux,
Les plaines armoricaines effleurent tes seins,
Les villes d’autrefois se nouent à tes doigts,
Les oasis des abysses lèchent tes lèvres,
Et viennent ensemencer ta tête
Avec des rêves de paillettes.