Dis, tu m’oublies, parfois ?
Tu t’enfuis loin de moi
en pensées monotones.
Tu quittes mon coma.
Tu débranches ton clone.
Tu voles en amazone
sous un ciel d’anémones
où tes doutes moutonnent.
Tu t’en vas, tu t’en vas.
Je ne pense qu’à toi.
Je resserre mes doigts
en douleur maximum.
Je pétrie ton plasma
dans mon cœur hématome.
Mes soupirs te renomment.
J’invoque ton fantôme.
Je recrée tes atomes.
Je te vois, je te vois.