Ne lancez pas vos chats de gouttière
Patrouiller sous les pluies de la mélancolie.
N’envoyez pas vos sorcières des enfers
Poursuivre le vent à travers les nuits de lave.
Ne brassez plus l’écume de la folie
Dans votre chaudron d’abysses tentaculaires.
Votre bouche de sel peut desceller le fer
De vos lointains démons et de vos faux esclaves.
Que les orages bourdonnent dans vos yeux
Ou que le feu tournoie autour de vos seins,
Je t’appartiens
Si tu le veux.